Rendre la Martinique à sa Nature

Né du constat de la perte significative d’espaces naturels en Martinique et de la forte pression foncière, le projet « Aux arbres citoyens » a pour objectif la plantation d’un million d’arbres, en 5 ans, sur une surface de 1 000 hectares répartis sur l’île.

Les enjeux du projet sont tout d’abord écologiques

Booster la biodiversité locale

La plantation massive d’arbres sur notre île a pour objectif premier de renforcer le biotope (milieu de vie) de la faune locale en créant de nouvelles niches écologiques. Ces niches serviront alors de sources de nourriture, d’abris, de lieux de reproduction…  indispensables au bien-être de notre éco-système !
Les espèces mellifères, autrement dit pollinisatrices, auront pour but d’attirer les abeilles, bourdons, papillons… afin de les pourvoir en nectar. La plantation de ce type d’arbres est essentielle à la survie des pollinisateurs car leur population diminue fortement chaque année. La fécondation de 80 % des végétaux ne pourrait se réaliser sans eux !

Reconstituer une ceinture verte

La plantation d’arbres sur nos côtes, plages et mangroves permet de lutter efficacement contre l’érosion ! En effet, le système racinaire des arbres maintient le sol et casse les flux de ruissellement, limitant ainsi l’érosion. De véritables barrières naturelles seront donc recréées pour nos côtes, essentielles en cas d’intempéries ou de catastrophes naturelles.
La plantation en zone littorale permet également de renforcer la continuité écologique des milieux (ensemble des zones vitales et des éléments qui permettent à une population d’espèces de circuler sans danger, de manger, de se reposer…)

Restaurer la fertilité des sols dégradés

40% de la biomasse d’un arbre retourne au sol chaque année. Les feuilles qui tombent et la décomposition des racines permettent de restituer de la matière organique nécessaire à la pédofaune1. Cela augmente l’activité biologique en profondeur et permet d’avoir un sol vivant et fertile.
De plus, certaines espèces comme le Bois canon, le Bois côtelette, le Mangle Médaille…. sont des arbres de réparation par phyto-épuration ou de dépollution des sols. Ils vont agir sur la pollution du sol (azote, phosphates, métaux lourds…) en permettant leur dégradation et le rééquilibrage chimique du sol.

Lutter contre la pollution atmosphérique locale

Entre nos légendaires embouteillages émetteurs de CO2 et les épisodes de forte brume de sable riche en particules fines, la mauvaise qualité de l’air en Martinique a un impact sur notre quotidien. L’arbre est une des meilleures solutions pour y palier. L’arbre en bord de routes, de giratoire ou encore de centre-ville améliore radicalement le confort des usagers. Il apporte fraîcheur, ombre, réduit la pollution sonore, mais surtout, il purifie et améliore la qualité de l’air tout en filtrant les polluants nocifs.

... mais également territoriaux

Impliquer les entreprises martiniquaises

L’implication des entreprises martiniquaises est indispensable pour mener à bien ce projet territorial et y donner du sens. Démarche RSE, mesure compensatoire, campagne de communication, partenariat de co-marketing et autres… Sé grenn’ diri ka fé sak diri !

Fédérer l’ensemble des acteurs locaux

Pépiniéristes, jardiniers, agriculteurs, propriétaires agricoles porteurs de projet mais également associations de quartier, structures d’insertion sociales, écoliers et étudiants…Tous réunis pour la même cause : reverdir la Martinique, en menant à bien des projets de plantation massive, en développant l’agroforesterie (agriculture durable permettant de palier à la problématique de pollution phytosanitaire du sol), en créant des jardins partagés, des jardins pédagogiques dans les écoles, dans les EHPAD et bien d’autres !

Réduire l’empreinte carbone du territoire et le faire rayonner à travers une démarche engagée

Des dizaines de pays à travers le monde plantent des millions d’arbres afin d’inverser la courbe des émissions de CO2 et de particules fines, de lutter contre le réchauffement climatique ou encore de contrer la perte dramatique de biodiversité dans le monde.

 

Alors pourquoi les autres et pas la Martinique ?  An nou fe’y !