A la veille de la journée mondiale du chocolat (c’est à l’initiative de l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie que le 1er octobre de chaque année est célébré comme étant la Journée Mondiale du Cacao et du Chocolat), intéressons nous au cacaoyer sur notre île.
Le cacaoyer, nom scientifique Theobroma cacao est un petit arbre (6 à 8 mètres) poussant à l’ombre des géants.
Le fruit du cacaoyer a toujours été consommé par les animaux et les humains d’Amazonie. Bien que le cacaoyer soit né en Amazonie, c’est bien plus loin, en Amérique centrale, qu’il est domestiqué (traces de domestication du cacao dès 2 000 ans avant J.C.). À partir des Mayas, grands cultivateurs du cacaoyer, le cacao est essentiel.
Dans les plantations antillaises, diversifiées et agroforestières, il est souvent associé aux bananiers qui lui servent d’ombrelles pendant ses jeunes années et finissent par lui céder la place lorsqu’il atteint une plus grande taille. En Martinique, ils sont situés principalement au Nord et au Centre de l’île.
Le cacaoyer commence à fleurir vers ses deux ou trois ans. Les jeunes fruits évoluent en cabosse après 4 à 7 mois de maturation. Selon leur origine génétique, ils ont des tailles, formes et couleurs variées. À l’intérieur, 20 à 60 graines sont réparties autour du rachis central et enveloppées d’une pulpe blanche, le mucilage. Un cacaoyer fructifie jusqu’à sa mort : entre quarante et plusieurs centaines d’années. Les graines, après fermentation et séchage, sont les fèves de cacao, la matière première pour la fabrication du chocolat.
L’association des producteurs de cacao de Martinique, VALCACO, a été créée, en 2015, dans le but de relancer une filière cacao d’excellence en Martinique. Elle regroupe des producteurs, des transformateurs ainsi que des acteurs.
Source : https://www.jardinsdefrance.org/theobroma-cacao-l-le-divin-cacaoyer/